
Après un long vol de nuit, Lyon-Istanbul puis Istanbul-Tachkent, nous atterrissons dans la capitale de l’Ouzbékistan ce 17 mai au matin, vers 9h, heure locale. Il y a 3 heures de décalage
horaire avec la France. Avec un climat continental très marqué, l’été et l’hiver
subissent des températures extrêmes. L’été est très chaud, avec des températures qui peuvent dépasser les 40°C au mois d’août. Le mois de mai est donc plutôt conseillé.
Ce mercredi 17 est une journée de repos et de transit, puisque nous repartons le soir même.
Il pleut sur Tachkent lorsque nous entrons dans la gare et une certaine fraîcheur nous enveloppe. Le temps de traverser une voie et nous nous engouffrons dans notre wagon, guidés par un employé
de la Cie ferroviaire. L’homme peu bavard nous montre d’un mouvement de bras notre compartiment et repart sur le quai.
Confortablement installés, nous allons passer 15h dans ce train de nuit pour traverser tout le pays, d’est en ouest, soit près de 1 300 km de trajet. Au petit matin, nous sommes interpellés par un Ouzbeck qui veut engager la conversation. Pas de souci, on est aussi là pour ça !
Comme je l’avais lu ici et là, les Ouzbeks
sont très ouverts aux étrangers. L’homme parle quelques mots de français et mieux l’anglais. Il nous présente au fil des km sa petite famille et nous parlons de sa vie, du pays...
Pendant près de 2 heures, nous échangeons à bâtons rompus dans le couloir du train, avant que toute sa famille descende à l’avant-dernier arrêt du voyage.
A midi, nous arrivons enfin dans la ville emblématique de Khiva, située bien à l’ouest du pays, à deux pas de la frontière avec le Turkménistan.